Building Information Modeling
La Modélisation des Informations et données du Bâtiment (BIM), est une méthode de travail et une maquette numérique 3D paramétrable.
Concrètement le BIM
Il n’existe pas de définition exacte, mais tous les professionnels s’accordent à dire que cet outil permet de partager des données fiables sur la durée de vie complète d’une infrastructure.
Très souvent, on peut voir des logiciels se définissant comme BIM, mais ce n’est pas uniquement cela, c’est un ensemble de processus à suivre tout au long d’un projet : en conception, pendant la construction, tout au long de la vie du bâtiment.
La force du BIM
Différents modèles virtuels 3D paramétriques sont utilisés tout au long de la vie de l’infrastructure. Ces modèles virtuels permettent d’effectuer des analyses et simulations (énergétiques, calcul structurel, détections des conflits, etc), des contrôles (respect des normes, du budget, etc) et de la visualisation architecturale.
De plus, tous les intervenants du projet peuvent suivre en temps réel d’éventuels modifications, voir et faire des simulations, faire des propositions mais surtout partager toutes les données. Le faite de partager tous les mêmes données et d’y avoir accès en permanence semble évident mais cela n’est que trop peu souvent le cas sur les chantiers. C’est en ça que le BIM est d’une force considérable. Un planning commun avec échéances qui permettent de prévoir en amont les obligations et exigences des normes, labels et réglementations. Cela permet entre autre de prévoir les mesures acoustiques intermédiaire et final, les tests de perméabilité à l’air de l’enveloppe et des réseaux de ventilations, etc …
Les informations étant toutes partagées dès le début du projet en conception cela permet :
Source : McGraw Hill Construction, 2013
De plus, le BIM permet de prévoir en amont les tests intermédiaires d’acoustique, de perméabilité à l’air de l’enveloppe et des réseaux qui sont trop souvent oubliés. Cela entraine trop souvent des correctifs provisoires ou la destruction d’une gaine, d’un carrelage …
Le BIM en France
Depuis 2014, le CSTB essaye de sensibiliser les acteurs du bâtiment avec des formations sur le BIM et un site internet pour le PTNB (Plan de Transition Numérique dans le Bâtiment).
Pour le moment, ce dernier à pour vocation de centraliser les retours d’expérience et commence progressivement à diffuser les bonnes pratiques énergétiques et écologique.
Afin d’augmenter le nombre de projet BIM encore peu développer en 2017, le PTNB a créé un site dédiés à la formation BIM. Aujourd’hui il existe 514 formations, avec des masters, des certifications … ce qui conduira forcément à l’arrivée de nouveaux projets BIM.
Ce qui freine ça mise en place est grandement lié au faite qu’un projet est bien plus compartimenté en organisation et temps en France que dans beaucoup d’autres pays.
Voici quelques chiffres selon le Conseil national de l’Ordre des architectes (CNOA) :
- Présence du BIM dans les concours d’architecture : 0,49 % des cas en 2013-2014, passé à 8,10 % en 2018),
- Présence du BIM dans le marché global : 15,34 % en 2018 contre 5,39 % en 2013-2015 et 11,74 % au 30 mars 2016)